BTS
Le BTS électrotechnique en apprentissage (en intégration)

À qui est destinée la formation ?

Le BTS ELECTROTECHNIQUE est accessible à tout titulaire d’un baccalauréat technologique, professionnel et général.

Objectifs de la formation

Le BTS électrotechnique forme des spécialistes de l’étude, de la mise en oeuvre, de l’utilisation et de la maintenance des équipements électriques. Ces équipements, de plus en plus sophistiqués en raison de l’évolution des technologies de l’informatique et de l’électronique, peuvent faire intervenir des procédés d’hydraulique, de pneumatique, d’optique…
Le technicien supérieur peut exercer son activité dans différents secteurs tels que les équipements et le contrôle industriels, la production et la transformation de l’énergie, les automatismes et la gestion technique du bâtiment… C’est en maintenance et en conseil technique que les emplois se développent le plus rapidement.

Admission

Procédure Parcoursup
Les horaires de la formation
Matières
Horaires hebdomadaire 1ère année
Quels métiers pour demain ?

Le titulaire du BTS Electrotechnique intervient selon ses préférences dans les domaines de étude conception , fabrication ou maintenance d’équipements électriques. Ses compétences sont liées à la technologie, à la communication ainsi qu’au management et direction d’équipes.
• Equipements et contrôle industriel
• Production et transformation de l’énergie
• Automatisation et Gestion technique du bâtiment
• Distribution de l’énergie électrique
• Installation dans le secteur tertiaire
• Equipements publics
• Agroalimentaire, grande distribution, transports
• Le domaine des Energies Renouvelables

Poursuite d'études

Le BTS est un diplôme conçu pour une insertion professionnelle. Cependant, avec un bon dossier ou une mention à l’examen, il est possible de poursuivre en licence professionnelle (du domaine de l’électronique, de l’énergie, des automatismes …), en licence LMD (en électronique, électricité …) ou d’intégrer une école d’ingénieur en passant éventuellement par une classe préparatoire technologie industrielle post-bac+2 (ATS).

Complément et informations


CFA de l’Académie de Reims


CFA de l’Académie de Reims

Une classe, deux emplois du temps

Les étudiants scolaires sont présents au lycée trente semaines sur les trente-six correspondants à l’horaire annuel. Ils doivent, en effet, effectuer en plus un stage de six semaines en entreprise.
Les apprentis en intégration, eux, ne suivent les cours au lycée que pendant vingt semaines.
Comment organiser le temps scolaire pendant la période où apprentis et étudiants sous statut scolaire sont réunis ? pendant la période où seuls les étudiants sont présents ? Comment adapter les référentiels de formation pour répondre aux contraintes de présence des différents apprenants ? Tels sont les problèmes à résoudre par les enseignants, le maître d’apprentissage de l’étudiant en intégration et le directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques.

L’année scolaire est découpée en quinzaines pour éviter aux apprentis qui sont recrutés sur l’ensemble des départements limitrophes de trop nombreux déplacements. Deux rythmes de travail seront ainsi mis en œuvre : les périodes où les apprentis et les étudiants sont présents en intégration et les périodes où les apprentis sont en entreprise.

Les étudiants sous statut scolaire doivent bénéficier de trente et une heures de cours par semaine et, comme ils sont présents trente semaines dans l’année, leur horaire annuel de cours équivaut donc à un total de neuf cent trente heures. Les étudiants-apprentis ne sont présents au lycée que vingt semaines par an mais doivent l’équivalent de trente-cinq heures par semaine, ce qui correspond à un total de sept cents heures.

Pendant les vingt semaines où les apprentis sont au lycée, ils bénéficient de trente-une heures de cours en même temps que les étudiants. De plus quatre heures par semaine sont mises à disposition de l’équipe pédagogique pour des séquences d’accompagnement consacrées uniquement pour les apprentis.

Le temps scolaire privilégie, dans ces vingt semaines, l’enseignement général et l’enseignement théorique professionnel. Une grande partie de l’horaire consacré à la formation pratique professionnelle est reportée en entreprise en ce qui concerne les apprentis. Au lycée pour les scolaires, pendant dix semaines les étudiants suivant un second rythme scolaire. Cependant, afin de répondre aux exigences du référentiel, relatives au volume horaire, un reliquat d’enseignement général est dispensé aux étudiants sous statut scolaire pendant ces dix semaines, sous forme de modules.

Et la différence ?

Prenons l’exemple du français et des mathématiques. Le référentiel impose trois heures de cours de français par semaine. À raison de trente semaines à l’année, l’étudiant doit suivre normalement quatre-vingt-dix heures dans cette discipline. Or, l’étudiant en intégration ne sera présent, lui, que vingt semaines. On inscrira alors quatre heures à son emploi du temps, c’est- à-dire qu’il suivra quatre-vingts heures de cours pendant l’année, soit une différence de dix heures seulement avec ses camarades. En mathématiques, la différence sera de vingt heures sur un total dû de cent vingt heures. En anglais, en revanche, le nombre d’heures sera équivalent à celui attendu. L’emploi du temps prend donc en compte ces différences. Les dix heures de français que les scolaires feront en plus de leurs camarades seront suivies à raison d’une heure par semaine pendant les dix semaines où ils seront seuls en classe. Il est évident que l’activité proposée par l’enseignant sera un travail d’approfondissement qui ne pénalisera pas les absents. On constate alors que les écarts dans les trois disciplines générales sont finalement minimes. Or, les apprentis suivent deux cent soixante heures de cours de moins que les étudiants en voie scolaire à temps plein. Où se situe alors l’essentiel de cette différence ? Celle-ci va porter principalement sur les disciplines professionnelles. Les uns disposeront de trois cent vingt heures en “construction mécanique”, les autres de cent soixante, soit une différence de cent quarante heures. La différence est également de quarante heures en “génie électrique”. Dans ces disciplines, les déficits sont comblés par les apprentissages effectués en entreprise.

Un rythme à deux temps

Cette gestion du temps entraîne des conséquences dans l’organisation des cours. Ainsi, en “conception de projets”, les apprentis disposent de deux cents heures. Cent cinquante heures sont consacrées aux travaux de recherches en binômes ; il ne reste donc que cinquante heures de cours théoriques. Il n’est pas possible de prendre des heures sur ce temps de cours pour la composition des devoirs sur table. Il faut trouver ce temps en dehors des heures de présence au lycée. C’est ainsi, par exemple, qu’à la fin de chaque quinzaine de cours, les apprentis quittent le lycée avec deux enveloppes contenant des sujets de BTS en technologie de projet et en mécanique. Ce travail sera fait le soir, après les heures de travail dans l’entreprise, et expédié à l’enseignant à la fin de la première semaine en entreprise. Pendant ce temps, les “scolaires” font le même travail au lycée. Au retour des apprentis, ces travaux feront l’objet d’une correction collective lors de la première semaine.

Apprentis ou scolaires ?

L’intégration de la section pose certes quelques problèmes de rythme auquel il faut s’adapter, mais les étudiants reconnaissent apprécier cette situation, les échanges entre eux sont plus riches, les apprentis apportent des expériences pointues dans les domaines propres à leurs entreprises. Ils travaillent ainsi toujours en binômes dans les TP. De plus, cette organisation permet des passerelles entre les deux situations lors du passage en deuxième année, pour laquelle l’apprenti peut demander à devenir scolaire à temps plein.