Domaine de la santé
Dans le domaine de la santé, le service de santé, accueille à l’infirmerie pour quelque motif que ce soit, les élèves, les étudiants et les personnels dans le cadre de la consultation infirmière.
Il répond à l’urgence qu’elle soit physiologique, psychique, psychologique.
Il préserve le capital santé des élèves et des étudiants qu’ils soient sains ou porteurs de pathologies.
Il lutte contre les épidémies en travaillant à l’élaboration et la réalisation d’une politique hygiéniste pérenne (état des lieux, des besoins, formations aux gestes barrières…).
Il assure un suivi des élèves et étudiants (notamment dans les cas de pratiques à risques, de conduites addictives d’absentéisme, de décrochage scolaire …).
Il accueille les élèves à besoins particuliers et présentant notamment des troubles des apprentissages dans son champ de compétence propre, en partenariat avec les membres de la communauté éducative sans oublier les parents.
Il propose le soin dans toute sa dimension, la prévention en développant une dynamique d’éducation à la santé qu’elle soit individuelle, ou collective au sein du CESC (comité d’éducation santé-citoyenneté), la réalisation de projets santé.
Il s’associe à la formation des étudiants en soins infirmiers et notamment dans le cadre de la santé publique.
Il contribue à l’encadrement des étudiants des filières médicales et paramédicales dans le cadre du service sanitaire.
Il intervient ponctuellement auprès des élèves en éducation à la santé individuelle et collective.
Domaine du social
Extrait d’un bilan annuel d’activité du lycée pour le service social :
Pour cette année 2018/2019, les grandes tendances de l’activité du Service Social ne varient que dans les marges par rapport à l’exercice 2017/2018.
Parmi les grandes lignes je note la quasi même instruction de dossiers de demandes d’aides par le Fonds Social que l’an dernier (103). Les décisions d’attributions vont en majorité aux lycéens 71%, plutôt des aides concernant la restauration et les frais d’internat. Les étudiants qui sollicitent une aide restent nombreux, mais contrairement aux 5 dernières années, la progression des situations de difficultés voire de précarité n’évolue pas en chiffre. Le Fonds Social a couvert 21% d’autres types de demandes que des frais fixes, notamment des aides aux transports (CITURA, SNCF, déplacement pour concours…), un certain nombre (pas en hausse) de bons d’achats (vêtements, alimentaire) ont été accordés sur des cas délicats (non ouverture de droits communs, demandeurs d’asile, situations de rupture familiale). Les participations aux règlements des activités telles que les voyages scolaires ont été calibrées et harmonisées (depuis 2 ans, baisse à noter). D’autres types de demandes ont été couvertes, allant de l’aide aux frais d’activités sportives et culturelles, à l’achat de matériel médical, participation à des frais d’hébergements (stages, concours), enfin quelques rares dossiers plus spécifiques (3).
Les familles et élèves de classes de terminale sont les grands demandeurs (29%), plus de situations en seconde mais pas de hausse conséquente. Je note enfin que certaines filières, ce n’est pas nouveau, présentent l’essentiel de la population, il est probable que les situations sociales et économiques des parents soient moins favorables, mais aussi que la solidarité et « bouche à oreille » agissent plus dans un certain nombre de classes bien déterminées.
Le second grand volet de l’activité en termes de nombre de rendez-vous, de liens téléphoniques et de plus en plus numériques, concerne globalement des demandes de soutien au sens large. Pour résoudre des difficultés administratives, de droits, de majorité, de maladie ou de décès, mais également psychologiques, de ruptures, de consommation et d’addictions, et de décrochage scolaire ou de scolarité. Les parents reçus à leur demande sont moins nombreux que les élèves (18%), les lycéens majoritaires (33%) et de classes de terminales (52%). Les étudiants sont demandeurs de multiples conseils et avis de relais avec le CROUS ou d’autres services, leurs problèmes concernent le logement, la santé, l’ouverture de droits majoritairement. Enfin, un certain nombre de situations familiales complexes (divorces, mineurs en risque, jeunes isolés et rejetés) nécessitent des suivis au long cours et de nombreux entretiens. Pour conclure je rappelle que mon activité n’est possible que par l’implication active du Service de Santé, des psychologues, COP, des CPE et des enseignants. De plus l’organisation et la confiance partagées avec les collègues du Service de gestion permettent une réactivité favorable à nos élèves, étudiants et parents.